Dans un étui épais :
– une frise chronologique,
– 12 chapitres racontant les 30 années d’AMR,
– le listing de la production (les modèles réduits seulement),
– une pochette contenant des fac-simile de dessins (esquisses de notices de montage, ébauche de décalcomanies)
– le code d’accès au catalogue interactif contenant à ce jour 936 produits, la plupart des notices des kits et plus de 2000 photos.
Voici à quoi cela ressemble :
La frise chronologique :
Sommaire, introduction de Michael Gregg et préface de Michel Crocquefere
1 – Février 1946 – hiver 1973/1974 : des jouets aux modèles réduits
Avant d’être le leader de toute une génération de maquettistes, André-Marie RUF est comme tout le monde : il grandit et forge sa personnalité. Pendant ses jeunes années, il affirme sa passion pour tout ce qui roule et il confirme ses prédispositions artistiques.
Résumé de l’avant AMR.
2 – Du printemps 1974 à fin 1978 : la naissance d’une nouvelle référence pour le 1/43ème.
En 1974, André-Marie est fasciné par la RSR Turbo qui termine 2ème des 24 heures du Mans. Cette auto le décide à quitter la régie Renault pour se lancer dans le monde du modélisme. Ce choix le mènera à soulever une montagne de difficultés à côté desquelles le choix de la marque et du packaging ressemblera à une aimable promenade de santé. Il l’explique :
« John Day continue de produire ses modèles judicieusement choisis mais inconsommables et Renault me dégoute d’avoir envie de travailler. Une relation du service voisin, avec qui j’ai plus que sympathisé, à qui j’ai ressassé mes idées de petites autos s’intéresse à mon cas et va être le coup de pied au cul pour choisir entre les 2 chaises. (…) Il faut que je fasse des petites autos !
(…) Ecoutant mon instinct, je choisis la Porsche Turbo comme 1er modèle. Et une série de 1200 pièces est décidée. On rêve, alors tout marche par 12: 1200 modèles numéros, 12 modèles par an, à 120 francs. LA FOLIE PURE ! Car rien de toute cela n’est viable et nous nous aperceverons plus tard. »
Avec aussi : les premiers kits BAM-X (et l’explication du choix du nom « X » pour la gamme de kits), les modèles GYL, Francis Bensignor et Jean-Pierre Viranet, les Corvette Greenwood, etc.
3 – De 1979 au printemps 1984 : La locomotive de l’innovation Au 1/43ème
Pour rester devant ses confrères et néanmoins concurrents, AMR se démarque constamment. D’abord avec des kits de plus en plus détaillés, puis en introduisant un packaging conforme à l’esprit de qualité prôné depuis 1975. Ces évolutions sont accélérées par l’arrivée de Michel Crocquefere. Sa passion et sa maîtrise technique sont pour beaucoup dans le succès croissant d’AMR, qui stoppe progressivement toute création sur commande à partir de 1980.
« GTO arrivée – Elle est fantastique – Félicitations – Je vous suis extrêmement reconnaissant de m’avoir fait parvenir ce prototype ». L’expéditeur de ce télégramme du 2 novembre 1978 est Chuck Jordan, directeur du design de la General Motors. Pourtant les premiers kits n’arriveront en boutique qu’au printemps 1979. Pourquoi une tel décalage ? (…) Le vrai problème d’AMR ce sont les fournisseurs. Ils n’arrivent pas à suivre. (…)
Au delà de le justesses de formes et de la qualité de la fonderie, l’innovation dans ce kit X de GTO de 1979 passe par deux aspects. D’abord, et c’est du jamais vu à l’époque, il y a de la photo-découpe. Ensuite les globes de phares sont prédécoupés, une attention qui facilite le travail des monteurs grâce à un emporte pièce fabriqué par le père de Marie-Claude RUF, Marcel GOBINET. »
Avec aussi : Jean-Paul Magnette, la BB 512 97 pièces, la revanche sur Renault, le nouvel atelier à Grisy-Suisnes, le début des références pour les kits (et l’explication de pourquoi elles ont démarré avec la réf. 444 et pas avec la réf. 01 comme tout le monde), les TRONeries etc.
4 – De mi-1984 à fin juin 1987 : le (petit) retour des factory built
A la veille de son dixième anniversaire, AMR renoue avec les modèles montés en série. C’est à priori un bon moyen de générer plus de chiffre d’affaires compte tenu du ralentissement des ventes de kits. Cette décision amène AMR encore plus haut dans le classement des fabricants les plus prisés et encore plus bas dans la hiérarchie des entreprises bien gérées.
Avec : Etienne Dhondt, Thierry Pinel, les Ford GT 40 MkII, le début des promotionnels Mercedes / Ford pour Minichamps, la véritable annonce de la (fausse) fin des kits X i.e. intégralité de l’interview accordée au magazine français Automobiles Miniatures en juin 1987, etc.
5 – De mi 1987 à l’hiver 1992/1993 : vendus !
Durant l’été 1987, AMR est racheté par son plus gros client, Paul-G. Lang. Cette cession libère l’esprit d’André-Marie. Pendant 5 années, des modèles inégalables et inégalés naissent de cette union entre l’équipe AMR et le businessman. La fin brutale de l’entreprise durant l’hiver 1992 marque la fin d’une époque. Pour tous.
Avec : de nouveaux monteurs, Simpl’X, les AMR-X pour Annecy Miniatures, l’histoire de l’abonnement au factory-built et les raisons de leur perpétuel retard de livraison (inclut l’anecdote de la perte de la première cire de la Daytona et ses conséquences), la magie noire du pantographe, les Century, la fameuse GTO réf. 5000, l’explication de ce que sont les factory-built « série-presse » et « protos » etc.
6 – De février 1993 à avril 1994 : Un Mentos dans du Coca-light
L’union entre le noyau dur de l’équipe AMR et celle de Bertrand Bigaudet est explosive et de courte durée. Elle donne malgré tout naissance à 9 masters remarquables.
7 – De mai 1994 à octobre 2005 : Créations et ré-éditions sous tensions
André-Marie Ruf et Michel Crocquefere repartent de zéro. Mais voilà, 1975 est loin, le marché a continué à changer et les hommes ont vieilli. Départs et décès s’en mêlant, c’est finalement Marie-Claude, l’épouse d’André-Marie qui conduit AMR à son trentième et dernier anniversaire.
« La toute jeune société a pour mission de faire du AMR sans en avoir les moyens. Et elle doit affronter un concurrent, Le Phoenix, qu’elle a contribué à enfanter. (…)
A la différence de 1975, le choix des modèles est un sacré casse-tête. Tout ou presque a été fait. Tant chez AMR que chez les concurrents artisans. Bien ou mal importe peu. La priorité en ce milieu d’année 1994 est d’identifier les modèles qui séduiront les collectionneurs.
Avec : La Pegaso Z102B, Mike Craig, les gammes Plan X43 et Comme Papa, la destruction du bronze de la Lusso, les Titan, etc.
8 – depuis 2005 : Elvis est vivant, AMR aussi.
Le mythe AMR n’est pas mort. Comme dans le cas d’Elvis, c’est avant tout l’oeuvre des fans.
Avec : des photos de montages et des explications pour reconnaître les contrefaçons.
9 – AMRibilia et raretés de plus ou moins bon goût
Toute production artisanale, révèle son lot de pièces rares. AMR ne déroge pas à la règle. Vous découvrirez qu’il y a bien plus que les factory built 000 aux coloris improbables. Dans cet espace de liberté on trouve de tout, même des bijoux.
10 – Musique Maestro !
La musique tient une place importante dans l’histoire d’AMR. Omniprésente dans l’atelier, elle s’est toujours mêlée au bruit des limes et des fraîses. Et il est courant de découvrir des titres ou des noms de musiciens gravés dans les châssis, les coques ou inscrits sur les notices de montage.
Avec : quelques uns des titres de la B.O. d’AMR, l’espèce de post-face de Thierry Pinel.
11 – Fabrication (contient les pages du fanzine dédiées à la fabrication)
Si les productions estampillées AMR c’est parce qu’elles sont toutes conçues et produites selon des méthodes artisanales plaçant l’homme et son habileté manuelle au coeur du processus.
« Avant de rentrer dans le vif du sujet, il nous paraît utile de mettre dès le début les points sur les i. Toutes les AMR sont fausses. Elles ne correspondent pas à 100% à l’auto à l’échelle 1. (…) Jusqu’où peut-on pousser la caricature, Où commence l’infidélité ? Le débat fait rage depuis 1975 et n’est pas prêt de s’arrêter. Alors plutôt que d’user le soleil à débattre du bien fondé (ou pas) des interprétations (…) abordons les limites techniques et économiques. Elles ont le mérite d’être factuelles. »
12 – Listing de la production AMR
Toutes les miniatures automobiles créés par les maquettistes d’AMR pour la société ou pour d’autres (Manou, BAM, Minichamps, Annecy Miniatures etc.). Pas de photos.
Listées par ordre alphabétique, par année.
Pochette de reproductions d’esquisses de notices et de dessins de décalcomanies.
Code d’accès au catalogue interactif sur internet.
Contient toute la production recensée à ce jour, y compris l’AMRibilia. 2000 photos commentées, quasiment toutes les notices, période de production et quantité produite pour les factory built bien sûr, mais aussi pour de nombreux kits, noms des maquettistes, noms des monteurs.